Articles

Affichage des articles du août, 2006

On a les soutiens qu'on mérite

1967, élection législative à Grenoble : Quel candidat n'a jamais pu se prévaloir de cautions aussi éclatantes et diverses ? Quatre prix Nobel (François Jacob, Jacques Monod, André Lwoff et Alfred Kastler) et Jean Rostand, Jean Vilar, Daniel Mayer, Maurice Duverger, Jacques Brel, Serge Reggiani, Marie Dubois, Jacques Martin… Plusieurs d'entre eux viennent parler ou chanter à Grenoble : et Mendès, qui fréquente très peu l'Olympia, découvre Jacques Brel avec ravissement Jean Lacouture, Pierre Mendès France , p.631 de la version poche (collections "Points", le Seuil). 2007, élection présidentielle : Trois membres de la famille Hallyday, parmi les plus célèbres -Johnny, Laeticia et David- ont adhéré au parti de Nicolas Sarkozy, a confirmé mardi la députée UMP de Meurthe-et-Moselle Nadine Morano. (…) Johnny Hallyday "soutient l'action de Nicolas Sarkozy, c'est un chanteur populaire que j'apprécie énormément, que beaucoup de Français apprécient, comme d

Le scrutin présidentiel

Jean-Marie Le Pen était au second tour en 2002 à la place du candidat socialiste.. Mais pour moi, le vrai problème , ce n'est pas que Le Pen soit au 2ème tour, c'est plutôt que les candidats traditionnels fassent moins de 20% (effectivement, avec un Le Pen entre 15 et 17%, cela a des conséquences fâcheuses). Comment être un président rassembleur quand on n'arrive même pas à rassembler son camp alors qu'on en est le seul leader ? Pourquoi les gros candidats font-ils des scores si moyens ? Et surtout, pourquoi les candidats alternatifs, non issus de partis de gouverment font-ils des scores si élevés ? Essentiellement parce qu'une bonne partie des électeurs se sent oubliée. Qu'on ne lui parle pas de ses préoccupations. Parce que l'élite de la France est globalement néolibérale alors que le peuple est majoritairement anti-néolibéral. Les principaux médias privés appartiennent à des très grand groupes industriels, donc néolibéraux. Et ils ne donnent le plus souv

Belgique : Yves Leterme insulte les francophones

Image
Yves Leterme, ministre-président de la région flamande (néerlandophone) en Belgique, a accentué les tensions communautaires entre francophones et néerlandophones, en déclarant que "les francophones ne sont pas en état intellectuel d'apprendre le néerlandais". Le parti flamand d'extrême-droite Vlaams Belang est de plus en plus populaire, grâce à ses idées séparatistes : ils veulent l'indépendance de la Flandre, et ont déposé en ce sens une proposition à la Chambre des représentants de Belgique, dont la prise en considération a été acceptée par tous les partis flamands. La droite traditionnelle perdant régulièrement des électeurs , elle commence à verser elle aussi dans le séparatisme : le parti conservateur CD&V a donc noué en 2004 un accord électoral avec le parti N-VA (Alliance Neo-Flamande), parti nationaliste flamand de droite, issue de droite de l'implosion de la Volksunie , qui milite pour une république belge ; quand à la branche de gauche de la

Ségolène Royal, désignée par les medias

Image
Quatre grands noms semblent se détacher pour l'investiture socialiste : Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius et Ségolène Royal . Lionel Jospin aimerait également se mêler à la partie, mais seulement si on vient le chercher comme un sauveur, mais les socialistes l'ont déjà rangé dans le passé. Jusqu'en 2005, on pensait que le rôle de candidat socialiste à la présidentielle 2007 se jouerait entre DSK et Fabius. Ce dernier était alors favori, au vu de son succès lors du référendum (il avait été le présidentiable socialiste à défendre le non, et 55% des français et 60% des sympathisants socialistes ont voté dans le même sens). Et puis Ségolène Royal est arrivée. La nouveauté qu'elle apporte séduit les medias. Un exemple ? Dimanche 20 août, Ségolène Royal entre en campagne à la fête de la Rose avec un discours mitterandien. Voici les unes des journaux nationaux publiés lundi : Mardi 22 août, Laurent Fabius lançait officiellement sa candidature , lançant son sit

www.2007lagauche.fr - Laurent Fabius

Image
Le site officiel de soutien à la candidature de Laurent Fabius : http://www.2007lagauche.fr Pour "relancer et redresser la France".

Dieudonné et ses amis négationnistes

Dieudonné n'en fait pas la publicité, mais son site officiel de campagne pour les présidentielles publie des articles de la fine fleur des négationnistes français et étrangers : Ginette Hess-Skandrani, Maria Poumier, Serge Thion, Mondher Sfar, Israël Shamir. Comment en est-on arrivé là ? Le flirt de Dieudonné avec les négationnistes a commencé en 2004, lorsqu'il s'est rapproché de la sulfureuse Ginette Hess-Skandrani . Une négationniste prudente, ne proférant jamais de propos condamnables, mais connue pour ses amitiés avec le reste des négationnistes français. Certains mouvements pro-palestiniens proches de Dieudonné, commencent alors à s'en inquiéter. En octobre 2004, le mouvement EuroPalestine/CAPJPO exclut Dieudonné , lui reprochant de s'afficher avec Alain Soral et " Ginette Skandrani, antisémite et négationniste connue, qui se répand en propos dégoûtants sur des sites internet ". Ginette Hess Skandrani sera définitivement exclue des Verts en 2005 pou

Belgique : la fin approche ?

Image
Cela est passé relativement inaperçu, mais le 1er juin dernier, la quasi-unanimité des députés flamands à la chambre des représentants de Belgique ont voté la prise en considération d'une proposition du Vlaams Belang visant au démembrement de l'état belge. Les tensions communautaires entre wallons et flamands, entre francophones et néerlandophones ne sont pas nouvelles en Belgique : le nationalisme flamand existe depuis de nombreuses décennies, si bien qu'en 1977, Jacques Brel, flamand francophone, s'en prit en chanson aux flamingants (les nationalistes flamands). Mais, peut-être à cause d'un désir inspiré par l'autonomie de la Catalogne en Espagne et l'indépendance du Montenegro en Serbie, ces tensions viennent de prendre un tournant historique. En effet, le 18 mai dernier, deux députés fédéraux du Vlaams Belang (extrême-droite, désormais premier parti de Flandre dans les sondages ) ont déposé à la chambre des représentants de Belgique une " propositi