Belgique : des néo-nazis dans l'armée

En France, il y avait eu le néo-nazi Maxime Brunerie qui avait voulu tuer le président Jacques Chirac le 14 juillet 2002.
En Belgique, cela est carrément allé plus loin : 12 personnes ont été arrêtées, faisant pour la plupart partie du groupuscule BBET (Bloed-Bodem-Eer-Trouw/Sang-Sol-Honneur-Fidélité), lié à l'organisation skinhead néo-nazie "Blood and Honour" (il en serait la dissidence flamande). Plusieurs étaient militaires de carrière.

Leur plan, tel qu'il a été révélé par la chaîne flamande VTM ? Assassiner un des leaders de l'extrême-droite flamande, Filip Dewinter (son portrait par un site anti-fasciste), en faisant accuser les islamistes locaux, puis assassiner le chef de la Ligue Arabe Européenne, Dyab Abou Jahjah, afin de plonger le pays dans des affrontements censés déboucher sur l'avènement d'une Flandre fasciste. D'après La Dernière Heure, leur leader rêvait également de l'élimination du roi Albert II, un des rares symboles de l'unité de la Belgique binationale.
Si l'idée avait germé, et que le BBET avait amassé un stock d'armes, il n'y avait encore aucun plan précis pour la réalisation concrète de ces assassinats. Sans doute parce que le groupuscule a été démantelé à temps. Cela n'en fait pas moins froid dans le dos.

Le pire, c'est que tous les fachos sont plus ou moins liés : le BBET avait son site internet, Hars Van Themssche, le tueur raciste d'Anvers visitait régulièrement ce site ainsi que celui de "Blood and honour", et c'est sur ce dernier que Maxime Brunerie avait annoncé il y a quelques années son intention de tuer Jacques Chirac.

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