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La démocratie vue par les islamogauchistes : l'exemple Fourest à la fête de l'Huma

Caroline Fourest, égérie du combat laïque, était invitée, comme régulièrement, à une table ronde de la Fête de l'Humanité. Cette année, elle devait y parler des réponses à donner face au Front National, sujet auquel elle a consacré de nombreux livres . Cela n'a pas plu aux islamogauchistes, j'en ai parlé rapidement hier . Étape 1 : exiger, via une pétition , que les organisateurs la déprogramment. Et expliquer qu'il faudrait la remplacer par Saïd Bouamama, Pierre Tévanian ou Rokhaya Diallo (pour qui, en caricaturant à peine, il n'y a de racisme que s'il vise un noir ou un arabe), les seuls valables pour dénoncer le racisme . Virez notre opposante, et mettez à sa place quelqu'un qui pense exactement comme nous. D'ailleurs, juste comme ça les gars, reprocher à Caroline Fourest d'être une intellectuelle médiatique, quand on est mené par R. Diallo qui sévit sur Canal+ , RTL , Le Mouv' , LCP-AN , etc., c'est assez cocasse. Étape 2 : les

La bonne et la mauvaise censure

Après l'Université Libre de Bruxelles il y a quelques mois, la Fête de l'Huma . Deux lieux de liberté, deux fois que des perturbateurs islamo-gauchistes empêchent Caroline Fourest de parler. Alors, oui, elle n'a pas été agressée physiquement. Mais, à chaque fois, des dizaines de spectateurs, n'aimant manifestement pas Fourest, qui ne sont venus que pour une chose, et certainement pas lui apporter la contradiction. Non, ils viennent l'empêcher de parler. Ils s'imposent par leur nombre, de manière à ne pouvoir être évacués, et perturbent, crient, injurient jusqu'à ce que le débat soit annulé. Empêcher de parler ceux qui ne pensent comme eux. Voilà tout. Ces crétins sont des censeurs. Qu'on censure les discours de haine, pourquoi pas. Qu'on empêche de parler quelqu'un qui attaque les intégrismes religieux ou l'extrême-droite, je ne comprends pas. Avant les gauchistes perturbaient les événements d'extrême-droite. Maintenant ils pertur

Québec : printemps érable et loi 78

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Cela fait quelques semaines que la lecture d' Embruns me permet de suivre, un peu et de loin, l'agitation étudiante au Québec. En France, pour étudier dans une université publique, un étudiant en licence doit débourser 174€ de frais de scolarité, un étudiant en master 237€. Nous sommes particulièrement bien lotis . Certes, certains pays (notamment les scandinaves) appliquent la gratuité. Mais il suffit de se comparer avec nos voisins Belges ou Suisses : ceux-ci doivent dépenser quelques centaines d'euros supplémentaires. Les Italiens et les Espagnols doivent payer encore davantage. Mais ils restent encore loin du racket anglo-saxon, où les frais dans les universités publiques se comptent en milliers de dollars. Les étudiants québecois étaient encore plutôt protégés. Mais le Parti Libéral Québecois (centre-droit) n'aime pas payer pour l'éducation. Au début des années 1990, il avait fait passer les frais de 540 à 1668 $CAN. Puis entre 2007 et 2012, sous de le g

Fadela Amara a toujours soutenu Hollande

J'ai une bonne mémoire. Parfois, une nouvelle peut m'évoquer une vieille information oubliée. Quand l'histoire se répète ( dérapages de Bigard ), les hypocrisies ( Passi tenant de faire oublier son homophobie ). Ou quand on se fout carrément de notre gueule ( Baylet sur Meyssan au PRG , ou les larmes de Jesse Jackson pour Obama ). Aujourd'hui, c'est Fadela Amara qui est attaquée. L'ancienne ministre d'ouverture de Sarkozy annonce qu' elle va voter François Hollande . Et tout le monde lui tombe dessus à bras raccourcis. La droite lui reproche son ingratitude vis-à-vis du président. La gauche la traite de girouette, d'opportuniste, l'accuse de retourner sa veste. Les attaques peuvent dépasser les limites. Comme les injures par le directeur de cabinet adjoint de Christine Boutin : « Fadela: ni pute ni soumise...mais un peu quand même ! ». Ou l'affreux mépris de classe d'un certain Mabrouck Rachedi qui, sur le site du magazine commun