La démocratie vue par les islamogauchistes : l'exemple Fourest à la fête de l'Huma

Caroline Fourest, égérie du combat laïque, était invitée, comme régulièrement, à une table ronde de la Fête de l'Humanité. Cette année, elle devait y parler des réponses à donner face au Front National, sujet auquel elle a consacré de nombreux livres.
Cela n'a pas plu aux islamogauchistes, j'en ai parlé rapidement hier.

Étape 1 : exiger, via une pétition, que les organisateurs la déprogramment. Et expliquer qu'il faudrait la remplacer par Saïd Bouamama, Pierre Tévanian ou Rokhaya Diallo (pour qui, en caricaturant à peine, il n'y a de racisme que s'il vise un noir ou un arabe), les seuls valables pour dénoncer le racisme.
Virez notre opposante, et mettez à sa place quelqu'un qui pense exactement comme nous.

D'ailleurs, juste comme ça les gars, reprocher à Caroline Fourest d'être une intellectuelle médiatique, quand on est mené par R. Diallo qui sévit sur Canal+, RTL, Le Mouv', LCP-AN, etc., c'est assez cocasse.


Étape 2 : les organisateurs ayant osé les ignorer, se déplacer sur place. Et tenter de transformer cette table ronde en procès de Caroline Fourest.
De tous les ennemis qu'ont les islamogauchistes, Fourest est la seule à recevoir un tel traitement. Pourquoi ? Disons-le franchement : parce que les Indivisibles préfèrent emmerder une femme de petit gabarit plutôt qu'un mec baraqué.

Les perturbations débutent très vite, au bout de quelques minutes, avant même l'intervention de Caroline Fourest. Sur la vidéo qu'a publié cette dernière, on voit l'organisateur de la table ronde demander le calme, et tenter de remettre les Indivisibles à leur place (celui du public, qui est là pour écouter, et attendre la fin pour poser des questions).

Essayez de débarquer dans n'importe quelle assemblée et d'y crier des slogans hostiles. On vous calmera, et on vous mettra dehors si vous continuez.
Comme, encore une fois, les Indivisibles sont très courageux, ils y sont allés à quarante pour s'imposer par la force.

Évidemment, ils vous expliquent qu'ils n'avaient pas du tout l'intention de rester, mais que la façon dont on les a reçu a provoqué une "mini-manif".
Bien sûr. Débarquez à quarante, alors que vous ciblez, depuis deux semaines sur internet, cette table ronde comme une abomination,et étonnez-vous qu'on ne vous déroule pas le tapis rouge.


La "mini-manif" avait pour unique but de diffamer Caroline Fourest. Qui était partie au début des perturbations, quand quelqu'un a foncé sur la tribune, une "banane d'or" à la main. Pour les Indivisibles, elle a "fui la contradiction", une contradiction qui s'est résumée à 20 minutes d'injures.

Ce paragraphe, écrit par les perturbateurs, résume parfaitement leur pensée.
Les organisateurs ont eu de multiples occasions de rendre ce débat démocratique : en invitant un militant antiraciste conséquent à la place de Caroline Fourest, en invitant une parole contradictoire à la tribune ou en entamant un dialogue avec nous. Nous avons tenté de dialoguer, proposant Saïd Bouamama dans le rôle du contradicteur. En vain
Pour eux, la démocratie, la seule possible, c'était donc forcément faire le procès de Caroline Fourest, en sa présence ou non. En s'imposant par la force. Et même si cela n'avait absolument rien à voir avec le thème prévu du débat.

Et attention, on parle de fous furieux, convaincus que Caroline Fourest a inspiré l'idéologie d'Andres Breivik. Tout ça, juste parce qu'elle s'est élevée contre le voile à l'école, la burqa, ou les prières de rue.
Nous sommes sans doute tous des islamophobes qui nous ignorons. Y compris le Parti de Gauche.

Amis de l'Huma, vous avez raté un grand moment absurde en ne refusant de céder la parole à ceux qui voulait la prendre par la force.

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